Personnellement j'ai appris à faire mon levain sur le forum "votre pain", dont Marie-Claire Frédéric était membre.
Sur ce forum, on rafraîchit le levain comme elle le dit.
Je ne me posais pas de question jusqu'à il y a quelques mois, et j'avais, c'est vrai, de bons résultats.
Mais maintenant je rafraîchis mon levain quotidiennement en faible ensemencement (c'est à dire très peu de levain pour la quantité de farine et d'eau que j'utilise). En fait, un ancien élève de l'EIDB indiquait qu'à l'école, le levain est rafraîchi ainsi (en faible ensemencement) deux fois par jour.
Je n'en suis pas là, je fais cela une fois par jour, et avec le surplus (c'est l'inconvénient de la chose, il y a du surplus - ça sert aussi de levain de sauvegarde au cas où un membre de la famille, s'occupant de ce qui ne le regarde pas, se mettait en tête de nettoyer le bocal à levain

), je fais des crackers au levain.
Je n'ai jamais eu un levain aussi actif, si je suis les temps standard de pointage je suis quasiment à chaque fois en surfermentation.
Bref, la méthode me convient parfaitement.
En gros je m'arrange pour avoir au moins 30 g de LL dans mon bocal, je mets de côté la plus grosse partie tous les jours (je ne garde que les "raclures", désolée c'est moche mais je ne trouve pas d'autre terme, je complète avec eau et farine pour revenir aux 30 g. et quand je panifie, je pars de mes 30 g (ou moins) et je complète pour arriver au poids du levain nécessaire à la boulange. Pratique.
Il faut juste bien observer le levain pour, le jour de la boulange, l'utiliser au maximum de pousse.
PS : pour le seconde question, même chose ici. J'ai lu sur un groupe que certains prenaient un petit morceau de pâte en témoin de pousse, chez moi non plus ça n'a pas du tout fonctionné. Donc pas d'autre moyen de contrôle, à part la pratique (et, j'espère, un stage chez un boulanger pour apprendre).